Unis Vers la Cité

Publié le par Pi

Moi, ce « non » ne me gêna pas le moins du monde. J’avais un travail, un toit, de la nourriture, un peu de drogue, et j’avais repris l’université. J’étais heureux.
Et oui, j’avais repris le chemin de l’Université. La famille avait décidé de me sponsoriser, et cela était un excellent moyen de rester sur le territoire légalement.  Ainsi, à deux pas de chez moi se trouvait une université de pauvres . Enfin quand je dis de pauvres, il s’agissait d’une université pour les petits budgets comme le mien – Pour ceux qui ne le savent pas, l’université à un coût ici d’environ $5000, $10000, ou voire 40000 dollars par an pour les Ivy League. De quoi ruiner une famille, ou de prostituer un étudiant. Même si une grande majorité dispose d’un job, beaucoup commencent la vie active avec une dette énoooooorme, et passent plusieurs années à rembourser leurs prêts.
Super !
Cependant, cela a un avantage. On ne redouble pas, et on est certain de disposer d’un diplôme puisque dans une certaine mesure on l’achète. Je ne dis pas ça pour dévaloriser les universités américaines, mais bon, ayant usé mes Jeans sur les bancs de quelques universités Gauloises, je trouve ce côté un peu dérangeant : le rapport argent et étude, hein! En outre, j'ai trouvé le niveau pas extrèmement élevé. C'est à partir du "Master" (4 ans après le lycée) que les choses deviennent vraiment sérieuses, je dirais.
Pendant mes quelques années à l’université à les zeta zunis de les zamérik, je fus étonné du pouvoir des élèves devant leurs professeurs ; tout étant négociable. Du jour de l’examen, des sujets, et bien sûr des notes.

J’aurais bien voulu moi, dire à mon professeur de fac lors de l’oral de Biogéographie : « Euh, désolé monseigneur, mais là, je ne veux pas traiter les effets de la biosphère sur la lithosphère, mais plutôt de la formation de la rosée car c’est la seule chose que j’ai eu le temps de réviser. »
Pas content avec une note, rien de tel qu’un meeting privé avec le professeur, ou un extra crédit. « On va s’arranger misieu’  Pascal, pas di problèm’ .» Peu habitué à ce genre de comportement je ricanais souvent en me disant que combien ce système était, hum, hum intéressant. Je me souviens d’une classe où lors des premières minutes une élève interrompit la prof pour lui demander quelle note elle pouvait compter avoir dans sa classe. Elle osa dire que si celle-ci était trop dure, elle abandonnerait. Hallucinant! Les examens eux mêmes ne duraient pas plus de deux heures et étaient dans la majorité des cas composés de choix multiples, zi QCM. Lorsque je discutais avec mes camarades, et que je leur disais qu’en France on pouvait refaire une année de fac (surtout la première), et que bien souvent on se tapait des dissertations de plusieurs heures pendant les « infamous » partiels, leur choix multiples me faisaient pouffer.
Ainsi, mes "zannéfak" ici furent une occasion de découvrir un système bien différent de celui que je connaissais ou plutôt dont je me souvenais. Certes, cela est onéreux mais les universités disposent de campus magnifiques avec des installations qui font rêver. Le contact avec les professeurs est chaleureux, et ceux-ci ne se considèrent point comme des Dieux !
Mais revenons au NON du début. A SUIVRE.
Pourrez-vous résister encore longtemps à tant de suspense. Je vous promets des cheveux pour bientôt.

Image Hosted by ImageShack.us

Publié dans Me and...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Che-veux bien croire qu'il soit difficile de résister à un décor pareil !!!!
Répondre
P
C'est à se poiler de rire ton com ;-)
A
moi aussi, je suis impatient pour le reste de l'histoire, je dirai meme : che-veux savoir !
Répondre
P
chauve qui peut on peut harcele ! ;-p
B
C'est bon pour moi qui suis super riche tiens !Mais alors maintenant tu fais quoi comme métier avec ton diplome acheté ? Coureur professionnel ? Réparateur de radiateurs de caves ? Ou Vice-Président du Sénat ?PS : moi aussi je veux voir les cheveux !!!
Répondre
P
 Je suis chef des indiens...les cheveux...je vous réserve la surprise...
D
Plus tu payes, plus tu as un diplôme reconnu ?
Répondre
P
en gros...oui
M
Des cheveux, la suite, que de promesses !! On attend !
Répondre
P
pfff...mais c'est du harcelement...